La pression judicaire sur Marine Le Pen devient de plus en plus stressante, elle a fini par faire appel aux juges de ne pas interagir sur la présidentielle.
Lors d’un rassemblement ayant eu lieu à Nantes dimanche dernier, Marine Le Pen a demandé aux juges de ne pas interférer sur l’élection présidentielle, rapporte 20 minutes.
Elle a souligné que "L’Etat de droit est le contraire du gouvernement des juges". La présidente FN a aussi précisé que le rôle des juges était celui d’appliquer la loi et non de l’inventer ni de substituer au législateur et encore moins de "contrecarrer la volonté du peuple".
Pour l’instant, Marine Le Pen caracole en tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle. En parallèle, un de ses proches, Frédéric Chatillon vient d’être mis en examen pour une affaire se rapportant au financement des campagnes électorales du FN.
A titre de rappel, sa cheffe de cabinet, Catherine Griset a aussi été mise en examen dans une enquête sur les soupçons d’emploi fictif d’assistants de députés FN au Parlement européen.
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Le garde des Sceaux en la personne de Jean-Jacques Urvoas quant à lui, a précisé que "rien ne justifiait" la suspension des enquêtes sur les candidats alors que la campagne présidentielle est en cours.