Le divorce entre le Royaume-Uni et le Brexit est sur la bonne voie. Le Conseil européen devra désormais valider le constat de la Commission qui évoque des "progrès suffisants" sur les conditions du Brexit.
La deuxième phase des négociations peut désormais être enclenchée. Selon la Commission européenne ce vendredi, des "progrès suffisants" ont été atteints sur les conditions de départ du Royaume-Uni de l’UE. La suite de la procédure sera maintenant assurée par le Conseil européen. Ce dernier devra en effet valider le constat de la Commission qui mène les négociations du Brexit au nom de l’UE à 27.
"Si les 27 États membres acceptent notre évaluation, nous, la Commission européenne et notre négociateur en chef Michel Barnier sommes prêts à entamer immédiatement les travaux de la deuxième phase des négociations", a déclaré Jean-Claude Juncker à l’issue de sa rencontre avec Theresa May.
Le Conseil européen devra décider le 15 décembre prochain si, effectivement, des progrès suffisants ont été accomplis. Trois dossiers jugés prioritaires retracent les avancées exigées par l’UE. Il s’agit de la gestion de la frontière entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord, le règlement financier de la séparation et les droits des citoyens expatriés. Le montant que la Grande-Bretagne devra verser à l’UE en raison du Brexit n’a pas été mentionné dans l’accord. Toutefois, les deux parties se sont mis d’accord sur une méthodologie pour le règlement financier, est-il indiqué dans un document publié vendredi.
Les citoyens de l’Union vivant au Royaume-Uni et les citoyens britanniques installés dans l’UE à 27 auront les mêmes droits après le Brexit, a assuré la Commission citée par Europe1. Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, la Première ministre britannique a affirmé que Londres a pris des engagements importants pour éviter qu’une frontière physique ne se dresse entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord.
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