Le pape François a tenu une conférence de presse lors de son vol retour vers Rome, après avoir visité la Birmanie et le Bangladesh.
Durant la conférence de presse qu’il a l’habitude de tenir lors de ses vols retours, le Souverain Pontife a répondu aux questions des journalistes sur les cas des « Rohingyas ».
En premier lieu, il a expliqué avoir tenu à "dire les choses pas à pas" pour que le dialogue entre les 2 parties ne soit pas interrompu. "L’agressivité ferme les portes", a-t-il souligné. Il a alors rappelé avoir "déjà parlé" du cas des Rohingyas en aout 2017, donc " On savait donc ce que je pensais sur le sujet". Pour le pape, l’essentiel était alors de "décrire des situations "ce qui m’a permis d’"aller plus loin lors des entretiens privés", s’enthousiasme le pape qui n’a pas caché son satisfecit.
Lors de son interview, le pape François a également évoqué sa rencontre avec 16 représentants de l’ethnie Rohingyas qui ont été transférés vers la capitale du Bengladesh pour cette rencontre. Face aux représentants des éthnies qui ont du fuir la Birmanie, le pape a "demandé pardon à deux reprises". "Je pleurais à ce moment-là… je cherchais à ne pas le montrer mais eux aussi, pleuraient", confie-t-il.
Alors que le chef du gouvernement birman, Aung San Suu Kyi,, est sévèrement critiquée dans le cadre de cette affaire, le pape François a voulu tempérer. "La situation politique du Myanmar correspond à une nation politiquement en croissance. C’est une nation en transition. Il faut donc toujours regarder devant, voir le pays en construction"
<<Aung San Suu Kyi encourage le retour de l’ethnie en Birmanie
Il a également parlé de sa rencontre avec le chef de l’armée birmane dès son arrivée au Myanmar qui a demandé à parler avec lui. "Ce fut une belle conversation", "une belle rencontre, civilisée", a-t-il juste commenté indiquant que la rencontre était privée.