Ce mardi, le Premier ministre français a présenté aux élus néo-calédoniens sa "méthode" basée sur "le dialogue", en marge de la préparation du référendum sur l’indépendance en 2018.
Avec sa "méthode" basée sur "le dialogue", le chef du gouvernement assure "mesurer les risques" tout en étant confiant. Dans des déclarations rapportées par France 24 et la presse française, Edouard Philippe propose une méthode simple et "éprouvée", prônant un dialogue resserré autour d’un groupe de travail restreint d’une dizaine de représentants des forces politiques nommément désignés, dont il n’a pas révélé les identités.
Le principal intéressé a aussi proposé des "points de rendez-vous" : à part le prochain Comité des signataires de l’accord de Nouméa, durant la première moitié du mois de mars, quatre thèmes de travail vont être organisés.
Le premier thème dressera le bilan de la mise en œuvre de l’accord de Nouméa, avec "ses acquis, et ce qui reste à réaliser". Les autres vont se porter sur les compétences transférées ou à transférer la France et la Nouvelle-Calédonie, la place de la Nouvelle-Calédonie dans le monde, et "le socle des valeurs et des projets qui font consensus".
Edouard Philippe a également indiqué qu’il va y avoir une mise en place d’une "commission des sages" qui va veiller à ce que les déclarations de la campagne référendaire ne viennent pas blesser la Nouvelle-Calédonie "en violentant ses valeurs".
"Il y a l’identité kanak qui existe, il y une identité calédonienne qui se construit", affirme-t-il.
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