Des violentes échauffourées ont éclaté entre des étudiants et les forces de l’ordre, jeudi 13 avril à Fès, dans le centre du Maroc. Les manifestants protestaient contre la tenue du procès de deux des leurs accusés du meurtre d’un militant islamiste.
La journée était tendue, jeudi 13 avril, à Fès, dans le centre du Maroc. De violents affrontements ont opposé des étudiants de la gauche radiale aux forces de l’ordre. Les échauffourées ont eu lieu aux abords du campus et devant le tribunal de la ville. Plusieurs dizaines de blessés ont été signalés dans les deux camps, rapporte Le Figaro.
Les manifestants étaient soutenir deux étudiants dont le procès pour le meurtre d’un militant islamiste s’est tenu jeudi. La victime aurait succombé à ses blessures après de violents heurts survenus en avril 2014 à l’université Dhar El-Mehraz à Fès, considérée comme le dernier repaire de la gauche radicale au Maroc.
Abderrahim Lamrabet, responsable du bureau local de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), a précisé que les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène et qu’il y a eu des blessés des deux côtés, 25 du côté des étudiants à des degrés différents.
"Les protestataires ont fait usage de violence et de jets de pierres. Cette confrontation a fait plusieurs blessés parmi les forces de l’ordre ayant nécessité leur évacuation à l’hôpital afin de recevoir les soins nécessaires", ont souligné de leur côté les autorités locales, sans préciser le nombre de blessés parmi les policiers. Le quotidien L’Economiste parle d’une vingtaine d’éléments des forces auxiliaires blessés et évacués à l’hôpital. Dix-sept étudiants ont été arrêtés et placés en garde à vue.
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