Après les manifestations post-électorales qui sont survenues au Gabon, la France s’inquiète et demande des nouvelles de ressortissants français qui ont une double nationalité "interpellés par les forces de l’ordre". La France a même diffusé un communiqué qui va dans ce sens.
Dans la journée du lundi 5 septembre, le ministère des Affaires étrangères de la France avait diffusé un communiqué adressé tout particulièrement aux autorités gabonaises. La France a notamment demandé au ministère gabonais des Affaires étrangères de donner des nouvelles des binationaux franco-gabonais "interpellés par les forces de l’ordre" après les manifestations post-électorales de ses derniers jours dans ce pays.
À leur tour, le ministère des Affaires étrangères du Gabon avait répondu à cette demande de la France annonçant que les autorités locales sont disposées à répondre aux questions des proches des personnes interpellées. "Les services du ministère de la Justice se tiennent à la disposition des familles pour répondre à leurs questions", a déclaré le Gabon selon le journal Le Figaro. En plus de cette information, le Gabon a également fait une petite mise au point. "Les autorités gabonaises rappellent que, selon la législation gabonaise, les citoyens binationaux établis au Gabon, ne peuvent se prévaloir d’une autre nationalité au Gabon et par conséquent, sont assujettis aux lois et règlements gabonais", a rappelé le texte émanant du ministère des Affaires étrangères du pays en pleine crise politique.
Pour rappel, le Gabon est actuellement instable politiquement des suites des litiges après la publication des résultats des élections présidentielles qui ont récemment eu lieu dans le pays. De nombreuses personnes ont contesté la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba. Jean Ping, son opposant qui est arrivé à la seconde place selon le résultat électoral est le premier à contester cette victoire d’Ali Bongo Ondimba.
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