Malgré un premier contact courtois au téléphone entre le président français François Hollande et le président américain Donald Trump, aucune visite n’est prévue pour renforcer la relation qui est plus ou moins tendue. Selon les proches du magnat de l’immobilier, le tout nouveau président recevra en premier le Premier ministre japonais Shinzo Abe, à New York.
François Hollande et le président élu américain Donald Trump ont affirmé leur "volonté de travailler en commun", vendredi lors de leur premier entretien téléphonique, a annoncé l’Elysée. Un premier contact qui faisait écho d’une première rencontre officielle. Mais le président français devra attendre son tour pour rencontrer Donald Trump, nouveau président américain.
Lors de cet entretien "d’environ 7-8 minutes", François Hollande et Donald Trump ont "rappelé l’histoire et les valeurs que les deux pays ont en commun, les relations d’amitié entre la France et les Etats-Unis". Les deux chefs d’Etat semblent ainsi enterrer la hache de guerre. En effet, La dernière fois que Donald Trump et le président français ont échangé, c’était par médias interposés et plutôt tendu. Après les attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray, le milliardaire avait dit : "La France n’est plus la France". Ce à quoi François Hollande avait répondu : "La France sera toujours la France. C’est quand on s’abaisse qu’on ne se ressemble plus. Ça peut arriver à d’autres, Outre-Atlantique".
Aux Etats-Unis, ce coup de téléphone n’est pas aussi extraordinaire. Pour l’équipe de Donald Trump, François Hollande est un dirigeant parmi les dizaines d’autres que le président élu a eu en ligne depuis son élection. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a été un des premiers à avoir le nouveau président américain au téléphone. Il a d’ailleurs été invité à Washington, de même que Theresa May et le Premier ministre sud-coréen Hwang Kyo-ahn. Mais le premier à rencontrer officiellement Donald Trump sera le Premier ministre japonais Shinzo Abe, jeudi 17 novembre à New York.
Après l’élection de Donald Trump, les manifestations d’opposants se poursuivent aux Etats-Unis. Et le président élu se prépare, très entouré par sa famille, à intégrer la Maison Blanche