Les présidentielles de 2017 en France vont devoir se faire sans Nicolas Hulot. Dans une interview, l’homme fort de la COP21 explique les raisons pour lesquelles il ne tient pas à se présenter.
La création de liens dans un monde fracturé
Au micro de Jean-Pierre Elkabbach pour une interview politique, Nicolas Hulot a livré les raisons pour lesquelles il ne veut pas se présenter comme candidat pour les présidentielles de 2017. À la question : "si le changement climatique est une bataille, pourquoi déserter l’élection présidentielle de 2017 ?", Nicolas Hulot a répondu que "ce n’est pas la seule manière d’influer sur le monde. On a besoin d’hommes politiques, mais on a surtout besoin de créer du lien dans notre monde fracturé".
Un rôle autre qu’à la présidence
Malgré ce désistement, Nicolas Hulot tient à préciser qu’il ne fuit en aucun cas ses responsabilités. "Ma candidature n’aurait aucune légitimité pour les personnes qui sont par exemple dans la rue et qui ont d’autres priorités. Si on prend par exemple la loi sur les transitions énergétiques, j’y ai beaucoup contribué, dans un travail qui n’est pas nécessairement visible. C’était un travail utile et à poursuivre, mais chacun à sa place", a-t-il expliqué comme rapporté par Europe 1. L’homme fort du COP21 a ainsi décrété que le désarroi qui persiste actuellement n’est pas un prétexte pour se jeter dans l’arène.
Cécile Duflot, candidate écologiste des présidentielles de 2017
Nicolas Hulot le maintient toujours, le choix de se présenter aux présidentielles de 2017 "n’est pas une décision que l’on prend un matin comme ça". L’homme fort du COP21 assure avoir travaillé durement sur le bon déroulement de la conférence pour l’environnement et veut actuellement prendre du recul. "La seule chose que je peux acter aujourd’hui c’est que je souhaite contribuer à donner de la lisibilité et de la visibilité à des hommes et des femmes qui se battent dans la société civile et qui ne sont pas suffisamment identifiés. Cela me suffit amplement", affirme Nicolas Hulot. Et de maintenir à la toute fin qu’il ne se présentera pas aux présidentielles de 2017, mais que "Cécile Duflot fera peut-être ça très bien chez les écologistes".
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