En début de semaine, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a présenté dans le commissariat du 20e Arrondissement toute une panoplie d’armes qui sera déployée dans la Région parisienne afin de riposter contre les attaques terroristes. Parmi les nouvelles acquisitions, il y a des Flashballs, des gilets par balles, des casques, des visières pare-balles et des fusils d’assaut.
Des fusils défaillants
Les armes que la BAC ou la Brigade anti-criminalité s’était récemment procurée seraient sujettes à controverse. En effet, les fusils d’assaut HK G36, d’origine allemande "ont été au cœur d’une polémique l’année dernière", rappelle Franceinfo. Le ministère allemand de la Défense coulerait sous le poids des rapports d’expertises témoignant ces faits.
Une arme qui surchauffe en mode rafale
En tirant en rafale 750 balles à la minute avec une portée de 500 mètres, le fusil d’assaut HK G36 a été conçu pour rivaliser avec le célèbre AK-47. Bien qu’il soit plus puissant et facile à manier, il surchauffe rapidement et manque progressivement de précision. Conscient de ce problème qui pourrait coûter très cher sur le terrain, l’arme est retirée de l’armée allemande.
La réaction du ministère de l’Intérieur
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve n’a pas voulu réagir face à ce détail malgré les questions des journalistes. Mais un responsable du ministère de l’Intérieur cité par le journal Républicain Lorrain indique que ces fusils d’assaut sont « fiables » et « adaptés ».
Les responsables de la police nationale ont néanmoins donné quelques précisions comme quoi ce fusil n’a pas "vocation à tirer en rafale" mais plutôt par à-coup. Le capitaine Thierry Pujol a tenu à souligner que " Si nous avions eu le moindre doute, nous ne l’aurions pas mise en service "
Par ailleurs, le fabricant aurait également démenti ces accusations.
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