Un Congolais a trouvé la mort après une violente bagarre, alors qu’il attendait un rickshaw à New Delhi. Il ne s’agit pas du premier cas recensé en Inde.
Le Congolais qui a été tué à New Delhi, en Inde, vendredi dernier s’appelait Olivier Masonda, rapporte France 24. Il était âgé de 28 ans et était professeur de français. La scène s’est déroulée aux alentours de minuit, dans le quartier de Vasant Kunj, dans la banlieue de la capitale indienne. Une violente bagarre a éclaté entre le jeune homme et trois autres personnes, alors qu’il attendait un rickshaw, véhicule tricycle utilisé pour le transport de personnes en Inde.
La police indienne, qui a visionné les images de la bagarre, affirme que la bagarre a éclaté parce qu’Olivier Masonda voulait utiliser le même véhicule que les trois autres hommes. Encerclé, il a été passé à tabac, ses assaillants finissant par lui lancer une grosse pierre sur le crâne.
La police a aussi indiqué que deux des assaillants avaient été arrêtés et que le troisième est toujours recherché. La télévision indienne a montré une grosse pierre présentée comme étant une des armes utilisées par les agresseurs d’Olivier Masonda.
Selon Pezo Nsakala Rody, membre de la communauté africaine en Inde, prendre un rickshaw à une heure tardive est très dangereux, surtout à New Delhi. Sur place vendredi soir, la délégation n’a pas trouvé le corps d’Olivier Masonda, qui avait déjà été emmené par la police. Il y avait énormément de policiers. Le corps n’a été retrouvé que le lendemain, à la morgue, avec une fracture du crâne et de multiples blessures.
Ce n’est pas la première fois que la communauté africaine d’Inde est endeuillée par une mort violente. Il y a quelques mois, un autre Congolais avait été tué par balles à New Delhi. Un cas similaire avait été rapporté à Bangalore. Ces actes violents seraient liés au racisme, selon les étudiants indiens en Inde.