Sandra Bertin, la policière qui a accusé le ministère de l’Intérieur de pression a dévoilé "tous les noms, tous les détails, de manière à faire toute la lumière sur les faits".
Dans le cadre de l’affaire sur la présence policière sur la Promenade des Anglais, le jour de l’attentat du 14 juillet, Sandra Bertin a déposé un signalement auprès du procureur de Nice. Ce signalement est basé sur l’article 40 du code de procédure pénale. Ce texte stipule que tout fonctionnaire se doit de signaler "sans délai" tout crime ou délit dont il acquerrait la connaissance.
L’avocat de la policière municipale Sandra Bertin a déclaré à la sortie du tribunal ce lundi que "Nous avons considéré que les faits, témoignages à l’appui, étaient visiblement constitués sur le plan d’infractions pénales pouvant entraîner des poursuites". "On a livré les faits, on a laissé le parquet retenir les infractions.", a-t-il avancé.
Cette cheffe de la police municipale a accusé un commissaire de police, qui selon elle serait envoyé par le ministère de l’Intérieur ainsi qu’une autre personne de lui avoir demandé "de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale" et de rédiger un rapport "modifiable"