La ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu a déclaré que les fonctionnaires ne devraient pas s’attendre à une grosse augmentation du point d’indice. Ces derniers manifestent aujourd’hui.
Le ministère dirigé par Marylise Lebranchu devrait entrer en négociation salariale au mois de février, rappelle France Soir. À l’endroit des fonctionnaires, qui sont dans la rue aujourd’hui, la ministre a déclaré qu’ils ne devraient pas s’attendre à une grosse augmentation du point d’indice.
Marylise Lebranchu a cependant assuré sur France 2 entendre les revendications des fonctionnaires. "Il n’y aura pas une grosse augmentation du point d’indice parce que nous sommes dans une situation difficile", a-t-elle expliqué, ajoutant que la marge de manœuvre sera très faible" et qu’elle souhaiterait.
Le point d’indice, qui sert de base au calcul du salaire des fonctionnaires, est gelé depuis 2010. La CGT, FO et Solidaires ont appelé à la grève ce mardi pour demander qu’il soit augmenté. Et face à cette vague de protestation, Marylise Lebranchu a assuré que "le simple fait qu’il y ait appel à la grève interpelle la ministre de la Fonction publique et de la Décentralisation".
Concernant le point d’indice, Marylise Lebranchu a rappelé que la hausse revenait à une augmentation à la proportionnelle de l’ensemble des salaires de la fonction publique. "Moi, j’ai choisi il y a deux ans d’augmenter ceux qui avaient le moins, les fonctionnaires de catégorie C", a-t-elle ajouté.
Marylise Lebranchu rappelle avoir proposé une négociation au travers du protocole sur les parcours, les carrières et les rémunérations (PPCR) des fonctionnaires. Le protocole en question n’a pas été signé en septembre par les trois syndicats appelant à la grève, mais a été mis en œuvre par le gouvernement.