La Réunion reste sous l’influence d’une dépression tropicale. Météo France suit de près l’évolution du système. Des scientifiques, mais auss des bénévoles effectuent des relevés pluviométriques.
Direction le Maïdo pour effectuer un relevé de données
Au volant de son minivan, Alexandre Perussot se rend au pluviographe situé dans les hauteurs de Saint-Paul, au Maïdo. C’est là que se situe également son lieu de travail. Une fois arrivé sur place, il procède à un certain nombre de vérifications.
"Je regarde le haut du pluviomètre pour vérifier qu’il n’y a pas de feuilles ou de petites impuretés qui viendraient boucher le filtre au fond de l’entonnoir dans lequel la pluie tombe. J’enlève tout ça pour que toutes les gouttes d’eau soient mesurées".
Une fois achevé ce travail, il passe à l’étape suivante : le relevé des précipitations qui sont tombées. Les deux jours précédents, il n’a pas beaucoup plu.
Une quinzaine de bénévoles dans l’île
Dans tout le département, ils sont en tout une quinzaine de bénévoles à recueillir ces données. Lorsque Météo France demande à Alexandre Perussot s’il veut être des leurs, il n’hésite pas une seule seconde. "C’était un plaisir pour moi, car la météo, ou la charpenterie à l’ancienne, sont des métiers que j’aurais aimé faire. Quelque part, je contribue à travailler dans un domaine qui m’intéresse également" s’exclame-t-il.
Il est bénévole depuis une vingtaine d’années, et effectue chaque semaine sa mission, avec toujours autant de passion. Un événement météorologique majeur marque son esprit en janvier 2002. "C’était le cyclone Dina. Le graphique montait et descendait. Les lignes étaient très rapprochées. On avait fait un calcul : sur 24 heures, il était tombé plus d’un mètre d’eau !"
Des données utilisées pour l’étude du climat
Une fois la feuille de données récoltée, c’est sous enveloppe affranchie qu’elle est envoyée à Météo France. Ces données servent à l’étude du climat. Ou, en cas de besoin, comme complément d’information pour les déclarations de catastrophes naturelles. Même s’il s’agit de bénévolat, Alexandre Perussot touche une petite rétribution de 200 euros à l’année.