La ministre du Travail Myriam El Khomri ne reste pas sans réagir face à ses détracteurs. Après qu’elle s’est lancée jeudi dans une vaste opération de communication sur Internet, elle a répondu ce vendredi aux 590 000 signataires d’une pétition.
Le projet de Réforme du code de travail Myriam El Khomri est critiqué, mais la ministre est montée au créneau pour défendre son texte.
Le compte Twitter intitulé "La loi Travail"
Après une partie de la majorité, l’opinion publique a également témoigné son désaccord. Mais la ministre du Travail a riposté. Myriam El Khomri a d’abord lancé, jeudi, une offensive sur les réseaux sociaux afin de répondre à ses détracteurs. Il y a en effet eu la création du compte Twitter intitulé "La loi Travail". À en juger par les critiques qui ont fusé, l’idée était loin d’être la meilleure.
Bonjour @LoiTravail Je suis chômeur. On parle beaucoup de moi mais on me connaît mal. Si on faisait connaissance ?
— Zohra Bitan FQSP© (@ZohraBitan) 25 février 2016
Bonjour Twitter, je suis le projet de #LoiTravail. On parle beaucoup de moi mais on me connaît mal. Et si on faisait connaissance ?
— La loi Travail (@LoiTravail) 25 février 2016
Répondre à ses détracteurs
Pour répondre à la pétition lancée sur Change.org par la militante féministe Caroline de Haas, la ministre du Travail Myriam El Khomri a décidé de répondre aux quelque 580 000 signataires. "Si certaines affirmations de cette pétition sont vraies, de nombreuses autres sont fausses et beaucoup sont incomplètes. Or un débat de cette importance doit s’appuyer sur des informations précises", écrit la ministre au sujet du texte intitulé "Loi du travail : non merci !". La ministre reconnaît toutefois "normal" que sa réforme suscite "un débat démocratique".
Les trois points sur l’objectif de son texte
Dans la foulée, Myriam El Khomri développe à nouveau les trois points sur l’objectif de son projet de réforme du code de travail. Ces derniers, selon elle, doivent "permettre aux entreprises de s’adapter à la concurrence", "donner aux salariés de nouveaux droits" et "favoriser les embauches". La ministre du Travail poursuit en expliquant que grâce à cette loi, la France pourra se doter d’une véritable culture du compromis au plus près des salariés et des employeurs, vers le sens du progrès social.