Les départementales s’ouvriront dimanche. Le premier ministre n’hésite pas à dramatiser l’enjeu.
Manuel Valls a aussi tenté de rassurer les électeurs, en affichant son optimisme quant à la situation économique de la France, note le site metronews.fr aujourd’hui. Hier soir, son Tour de France anti-FN est passé par le plateau du grand journal de Canal +.
Il y a réitéré sa hargne face à la montée de l’extrême droite dans les intentions de vote. Quand un des journalistes présents sur le plateau lui faisait remarquer qu’il aurait parcouru, pour les départementales, plus de 5 616 kilomètres à travers la France, Manuel Valls a admis sans ambages : "Je suis en campagne. Je n’ai pas d’autre choix", a-t-il insisté.
"La croissance va revenir en 2015"
Le premier ministre a clairement dit qu’il faut avoir peur du Front national. Il a repris le message qu’il avait déjà lancé il y a une semaine : "J’ai peur que mon pays se fracasse contre le FN". "Je ne veux pas que mon pays soit incarné, représenté par le Front national", a-t-il encore appuyé, répétant que le parti d’extrême droite "n’est pas républicain, n’est pas patriote, n’aime pas la France".
Manuel Valls s’est lancé dans une leçon d’optimisme sur la situation de la France. Il a dit que la délinquance est en train de baisser, diminution du nombre de cambriolages à l’appui. Et ce, "dans les territoires urbains comme dans les territoires ruraux", a-t-il souligné, alors que le FN a fait des campagnes l’un de ses terrains de conquête.