Marine Le Pen a réitéré sa disponibilité et réel plaisir à débattre avec l’ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a malheureusement toujours refusé les demandes qu’on lui a faites jusqu’ici.
La question revient sur le tapis : un débat entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ? Pour la deuxième fois, la présidente du Front National a dit ce vendredi 3 juillet qu’elle le ferait "avec grand plaisir, avec qui vous voulez, y compris avec Nicolas Sarkozy", comme elle l’avait déjà fait savoir au mois de mars lorsqu’on a demandé son avis sur une idée de "face-à-face" avec l’ancien chef de l’Etat : "Mais bien sûr, mais bien entendu".
Cette fois-ci, c’était sur Radio Classique/LCI que Marine Le Pen a confirmé sa disponibilité à débattre avec Nicolas Sarkozy. "Je cherche à débattre avec tout le monde. A chaque fois que j’ai un débatteur en face de moi, qu’il soit UMP, qu’il soit PS, j’ai une longue litanie d’attaques personnelles et je n’arrive jamais à évoquer les sujets politiques qui intéressent les Français", regrette-t-elle, après avoir indiqué qu’elle participerait à un éventuel débat "avec plaisir".
La candidate aux régionales dans le Nord-Pas-de-Calais affirme être une femme du débat. "C’est peut-être pour ça qu’il (Nicolas Sarkozy, ndlr) ne va pas vouloir parce qu’il n’a pas tellement envie qu’on le mette face à ses responsabilités, parce qu’il veut continuer à enfumer les Français", ajoute Marine Le Pen. Dans le passé, l’ancien Président avait refusé de débattre avec les Fronts nationalistes. Nicolas Sarkozy pense que ce type d’échanges n’est pas du niveau de son statut d’ex-président de la République.
Au mois de décembre 2014, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis a déjà invité Nicolas Sarkozy à débattre avec lui, mais l’époux de la superstar Carla Bruni a refusé par le biais de Brice Hortefeux, en lançant que "pourra-t-il débattre déjà dans un premier temps avec" un secrétaire général "de notre famille politique" comme lui. Il a également déjà refusé la proposition d’un face-à-face à Marine Le Pen, en mars, à l’invitation de Jean-Jacques Bourdin, sur BFMTV.