Le ministère de la Défense a confirmé ce matin l’engagement du porte-avions français Charles de Gaulle dans les opérations contre l’Etat islamique en Irak.
Le porte-avions Charles de Gaulle sera accompagné d’une escorte composée d’une frégate de défense anti-aérienne, le Chevalier Paul, rapporte Le Figaro. Il y aura aussi un pétrolier ravitailleur, La Meuse, une frégate britannique de lutte anti sous-marine, le HMS Kent, et un sous-marin nucléaire d’attaque dans cette armada lancée contre l’organisation Etat islamique en Irak.
Le Charles de Gaulle est le premier et seul bâtiment de combat de surface à propulsion nucléaire construit en Europe occidentale et la France est le seul pays en dehors des États-Unis à avoir lancé la construction d’un porte-avions à propulsion nucléaire.
Un rapport de la commission de la défense du Sénat remarque que le Charles de Gaulle permet d’effectuer les mêmes missions que celles accomplies par un porte-avions lourd américain, mais avec un équipage presque trois fois moins important, et un taux d’effort plus important.
Avec 20 avions à bord lors de la mission Bois Belleau conduite pendant cinq semaines avec l’USS Harry Truman et ses 60 avions, le Charles de Gaulle mettait en l’air 45 avions par jour et l’USS Harry Truman 60 avions.
Le Charles de Gaulle offre la même puissance de projection que l’armée de l’air, dont les moyens sont pourtant supérieurs avec 180 chasseurs avec une capacité de projection en opération extérieure de 24 à 30 avions de combats, la capacité du Charles de Gaulle était estimée être à son maximum en décembre 2014 avec 25 chasseurs déployés en opérations extérieures.