Le procès des braqueurs des phocéens s’est ouvert lundi devant la cour d’assises des mineurs à Aix-en-Provence. Sept garçons sont accusés d’avoir perpétrer une série de ’home-jacking’ avec violence aux domiciles de quelques joueurs.
Sept jeunes marseillais, actuellement âgés d’une vingtaine d’années, sont poursuivis pour ’home jacking’, vols avec arme et séquestrations, commis chez plusieurs stars phocéennes comme Vitorino Hilton (qui est désormais à Montpellier), et les frères Ayew.
Au moment des faits, entre 2010 et 2011, les accusés avait entre 17 et 24 ans. Tous à l’exception d’un seul, ont reconnu les faits lors de leur interpellation en octobre 2011. Ils seront jugés durant deux semaines à huis clos.
Récidivistes, quelques uns de ces jeunes hommes ont déjà condamnés et incarcérés. Ils viennent de la cité La Cayolle, une zone de sécurité prioritaire (ZSP) au cœur des quartiers sud de Marseille. L’un d’eux, désigné par ses coaccusés comme le cerveau des opérations, avait justifié le choix de leurs cibles : "On entend dire qu’ils gagnent 200 000 euros en un mois. Je n’aurais jamais pu gagner ça dans toute ma vie, mais je n’étais pas jaloux. Je suis fan de l’OM."
Les victimes
Hilton Vitorino da Silva s’est présenté seul lors de l’ouverture de l’audience. En juillet 2011, lui, son épouse et leurs enfants âgés de 5 et 9 ans au moment des faits, avaient été séquestrés et menacés par six hommes armés dans sa villa marseillaise. Le footballeur brésilien avait été frappé à coups de crosse, et les vandales ont pris à peu près 100 000 euros d’affaires !
Les accusés sont aussi jugés pour une attaque en mai 2011 à Roquevaire (Bouches-du-Rhône) au domicile d’André et Jordan Ayew et de quatre de leurs amis, qui avaient été attachés, et violentés. La femme d’André Ayew était enceinte lors de cette agression.