Avec son élection ce jeudi à la présidence du Conseil départemental, Nassimah Dindar entame un quatrième mandat. Elle était l’invité du journal télévisé de 19 heures d’Antenne Réunion.
En 2008 elle était dans les bras de Jean-Claude Fruteau, en 2011 dans ceux de Paul Vergès. Aujourd’hui dans les bras de Didier Robert. Est-ce le jour du grand pardon ?
"Nous ne sommes jamais en guerre lorsque nous faisons de la politique. Je pense que tous ceux qui sont représentatifs du peuple, de la population, ils le font de manière engagée, avec leurs convictions, leur vision, pour faire avancer, leur territoire, et La Réunion. Et donc avec les uns ou avec les autres qu’importe, toujours avec les Réunionnais, et dans la France. C’est comme cela que je vois mon engagement, à chaque mandature", expose Nassimah Dindar.
Elle s’explique sur le "merci" qu’elle a adressé ce matin à Michel Fontaine.
"Il représente le Sud, et c’est le patron de l’UMP. Cette plateforme a porté des candidats de l’union : UMP, UDI, Objectif Réunion. Et en comptant le nombre de conseillers départementaux issus du Sud, ils sont très nombreux. Il aurait pu négocier pour les uns et les autres, mais je pense qu’il a eu une vision constructive et de projection pour l’avenir. On le doit à la sagesse et à l’expérience de Michel Fontaine".
300 millions d’euros mobilisables
Malgré la baisse des dotations de l’État, Nassimah Dindar assure qu’elle dispose de fonds nécessaires pour mener à bien ses projets prioritaires pour La Réunion, au rang desquels on retrouve bien évidemment l’action sociale, mais également l’emploi et l’agriculture.
"Oui, j’ai une vision très optimiste. Il y a des optimismes locaux et un pessimiste national. Il y a 300 millions d’euros dans le contrat de plan pour les six prochaines années, que nous pouvons mobiliser aujourd’hui".
Retrouvez l’intégralité de son intervention dans la vidéo ci-jointe.