Malgré une condamnation en 1991 pour avoir tenu des propos "indécents", Jean-Marie Le Pen revient à la charge, en persistant et signant.
Marine Le Pen aura encore une fois de plus du mal à effacer cette gaffe de son père, peut-être une des personnalités politiques le plus atypique de la France (Le Figaro). Malgré sa condamnation à verser une indemnité de 1.2 millions d’euros à des familles de victimes qui lui a intenté un procès en 1991, pour avoir tenu ses propos, Jean-Marie Le Pen revient sur la question en maintenant ce qu’il a dit.
En septembre 1987, sur le plateau du Grand-Jury RTL-Monde, il a affirmé que les chambres à gaz sont "un détail de l’histoire". Plus exactement il a dit face aux journalistes que bien qu’il ne nie pas leur existence, parce qu’il n’en a pas vu et n’a pas fait des études sur la question, il pense que les chambres à gaz sont un "détail de l’histoire".
Mais Jean-Marie Le Pen est-il donc l’incarnation à l’état nature de l’obstination ?! Jeudi, il a martelé qu’il ne regrette rien de ce qu’il a dit et réaffirme que les chambres à gaz sont bel et bien "un détail de l’histoire". "Ce que j’ai dit correspondait à ma pensée : que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la guerre à moins d’admettre que la guerre soit un détail des chambres à gaz", a-t-il dit.
Le président d’honneur du Front national a rajouté qu’on a instrumentalisé ses mots de manière à les tourner en antisémitisme alors qu’il se défend fortement de n’avoir jamais tenu le moindre propos antijuif durant sa carrière politique.