Plusieurs incendies se sont déclarés dans l’Ouest ce matin. 50 hectares de végétation ont été ravagés par les flammes à Saint-Paul. Le feu est toujours sous surveillance.
Les flammes se propagent dans l’Ouest. À Saint-Paul, dans le secteur de Bras-Canot, un incendie qui a démarré aux alentours de 10 heures avait ravagé une cinquantaine d’hectares de végétation.
10 engins et 45 hommes ont été déployés sur place. Peu après 13 heures, le Dash-8 a effectué plusieurs largages d’eau et de retardant. Deux maisons, concernées par les flammes, ont été évacuées. Le feu s’est à un moment fortement rapproché des habitations faisant craindre une propagation.
À 19 heures, le lieutenant-colonel Bruno Lautret faisait un point sur la situation en direct sur Antenne Réunion : "Nous sommes toujours mobilisés sur le feu de Bellemène. Près de 50 hommes toujours sur le terrain. Nous nous préparons à faire des actions de protection des habitations. Le feu a globalement baissé en intensité".
En début de soirée, les sapeurs-pompiers étaient à nouveau à pied d’oeuvre, les flammes s’approchant d’habitations qui ont dû être évacuées.
Toujours à Saint-Paul, un feu à Savannah a consumé 3 000 mètres carré de végétation.
Sur la commune de La Possession, 2 foyers d’incendie ont été détectés. Celui à Sans Souci a été éteint. Celui à Pichette a nécessité l’intervention du Dash mais aussi d’un hélicoptère bombardier d’eau. En tout, 2,5 hectares de végétation arbustive ont été brûlés.
Le travail des sapeurs-pompiers sur ces incendies est compliqué par les vents forts. Les feux concernent des broussailles mais aussi des forêts. Le lieutenant-colonel Lautret explique : "La difficulté sur le secteur Nord-Ouest, c’est le vent fort et violent qui active les foyers et qui est très menaçant."
Un autre départ de feu a aussi été signalé, au chemin Dennemont dans les Hauts de Saint-Paul. Les flammes s’attaquent à des bambous.
Quant à l’origine des départs de feu, le lieutenant-colonel lance : "Il y a un lien et des suspicions fortes. On peut penser à de l’imprudence dans cette zone qui n’est pas souvent danger. Le Nord-Ouest est aujourd’hui classé très sensible"
Même si des dizaines d’hommes sont encore mobilisés lundi soir, sur des missions de surveillance et de protection, "l’action commencera dès demain matin sur les zones encore actives", détaille le lieutenant-colonel.