Au total, 14 cas de dengue ont été signalés à Mayotte depuis le début de l’année 2014, dont 13 cas importés et un cas autochtone. Selon l’Agence Régionale de la Santé, il n’y a pas de circulation active du virus.
Situation épidémiologique à Mayotte
Durant la semaine du 20 au 26 janvier 2014, "quatre nouveaux cas de dengue ont été
signalés à la plateforme de veille sanitaire de la délégation de l’île de Mayotte de l’ARS océan Indien" révèlent les autorités sanitaires. Un de ces patients n’a pas quitté
l’île dans les semaines précédant l’apparition des signes. Et par conséquent, c’est donc la première fois depuis 2012 qu’un cas autochtone de dengue est identifié à Mayotte.
Au total, "depuis le début de l’année 2014, 14 cas de dengue ont été identifiés à Mayotte, dont 13 importés des Comores et un autochtone" précise l’ARS Océan
Surveillance de la dengue à Mayotte
Malgré la détection d’un premier cas de dengue autochtone à Mayotte, aucune circulation active du virus n’est actuellement identifiée dans l’île. Cependant, des cas importés en provenance des Comores continuent d’être identifiés et les conditions climatiques actuelles restent fortement propices au développement du vecteur et à la transmission du virus. Une vigilance accrue doit donc être maintenue car l’installation d’une circulation virale active reste probable à Mayotte dans les semaines à venir.
Analyse de la situation épidémiologique
"Parmi les cas identifiés depuis le début de l’année, la moitié (7/14) sont des hommes. Un seul est un enfant, tous les autres (13/14) étant des patients adultes âgés de 18 à 55 ans. Trois patients adultes ont été hospitalisés mais leur évolution a été favorable" assure l’ARS-OI.
Des mesures de lutte anti-vectorielle immédiates ont été mises en place autour de chaque cas afin de limiter le risque d’installation d’une chaîne de transmission autochtone. "Les médecins de l’île ont également été sensibilisés à la déclaration des syndromes dengue-like afin de renforcer la surveillance. Malgré ces actions, aucun
cas secondaire et/ou regroupement de cas autochtones" assurent les autorités sanitaires.