Coup d’envoi des législatives en Inde pour lesquelles 814 millions d’électeurs sont appelés à choisir parmi les 15 000 candidats. En chiffres, il s’agit des plus grandes élections jamais organisées dans le monde.
L’Inde a entamé lundi les 9 étapes du scrutin législatif qui devront déboucher le 12 mai à l’élection des nouveaux membres du Congrès et à la désignation du nouveau premier ministre le 28 mai. En chiffres, ces élections détrônent toutes les consultations populaires jamais organisées à travers le monde.
Elles mobiliseront 100 millions d’électeurs supplémentaires par rapport au scrutin de 2009, soit un total de 814 millions de personnes. Aux Etats-Unis, on recense 219 millions d’électeurs, rappelle BFMTV à titre comparatif.
Ce marathon électoral comme le nomme la presse nationale est un véritable défi logistique pour les autorités indiennes. Les bulletins de vote électroniques ont été paramétrés en fonction des 22 langues pratiquées localement et 1 million de bureaux de vote ont été installés à travers le pays.
Parmi les 15 000 candidats en lice pour les 543 sièges de la chambre basse, deux personnalités sortent du lot, s’agissant de Narendra Modi, chef du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP), et Rahul Gandhi, héritier de la dynastie Nehru-Gandhi. Le premier est donné favori par l’opinion tandis que le second pourra subir un vote sanction de la part des électeurs qui souhaitent en finir avec les 10 ans de règne de la Dynastie Gandhi qui se sont soldés par un bilan très mitigé.
En
Inde, la croissance n’a cessé de dégringoler dernièrement pour tomber de 6,2% entre 2011 et 2012 à 5% en 2013.