D’après une étude publiée mardi, le nombre de mères au foyer aux États-Unis ne cesse de grimper. Une hausse due au chômage et aux changements démographiques, et non au propre choix des américaines.
En 1999, seules 23 % des femmes restaient à la maison aux Etats-Unis. Mais depuis 2012, ce nombre ne cesse d’augmenter. L’institut d’étude Pew Research qui s’est focalisé sur les tendances démographiques et sociales a révélé qu’une américaine sur trois, soit 29 % sont
mères au foyer, rapporte
Le Figaro. La hausse est donc de l’ordre de 6 % en 13 ans.
Cette étude a montré que 85 % des mères au foyer y restent pour s’occuper de leurs enfants. Cependant, d’autres se retrouvent dans cette situation faute de travail. En 2000, seulement 1 % des femmes actives deviennent mères au foyer contre 6 % en 2012.
Pew Research indique également que les femmes concernées par ce phénomène sont majoritairement d’origine étrangère (33%). L’institut estime que cette tendance est due à l’augmentation de la population d’origine latino et asiatique.
Par ailleurs, les femmes au foyer sont nettement moins diplômées et plus jeunes que les mères au travail, comme le relate Le Figaro. De plus, un tiers de ces femmes, soit deux fois plus qu’en 1970, sont loin d’être aisées. Cependant, seulement 12 % des mères actives vivent encore sous le seuil de la pauvreté tandis que les femmes au foyer dont les époux sont salariés ont un très bon niveau de vie.
D’un autre côté, 60% des américains pensent que l’un des parents doit rester à la maison pour s’occuper des enfants. Pas assez diplômés, ils sont majoritairement des protestants, des hispaniques et des moins diplômés à le penser.