Les résultats de l’expertise commandée par la SIDR suite à l’effondrement de trois balcons de la résidence Welcom Ozoux sont désormais connus. Le rapport ne met pas en cause la responsabilité du bailleur social.
Dans un communiqué diffusé ce mardi 29 octobre, la SIDR, gestionnaire de la résidence Welcom Ozoux où trois balcons se sont effondré le 26 octobre dernier, livre les résultats de l’expertise commandée à la Socotec.
Dans ce rapport, la responsabilité du bailleur social est écartée. Les experts mandatés pour inspecter la structure des bâtiments concernés sont venus à la conclusion que " l’erreur n’est pas imputable à une erreur de dimensionnement des sections d’acier, mais plus à une disposition constructive mal adaptée, liée au système de préfabrication proposé par l’entreprise lors de la construction. »
Autrement dit, selon l’expertise, "le système retenu attachant un plancher préfabriqué à la paroi de la façade n’était pas viable à long terme. Ce dispositif a pu être fragilisé par différents facteurs entraînant à terme la section des aciers corrodés : les eaux d’infiltration (pluies, nettoyage), les séismes qu’a connu l’île, le poids de divers objets sur le balcon."
L’organisme chargé d’établir ce rapport relève toutefois que "dans le cadre de ses obligations d’entretien courant, la SIDR n’aurait pas pu déceler ces défauts de construction, invisibles sans investigation poussée".
L’étaiement de l’ensemble des balcons et par extension la vérification du patrimoine de la SIDR sont les mesures préconisées suite à l’effondrement des trois balcons de la résidence Welcom Ozoux.
Selon la SIDR, "la première mesure d’urgence a déjà été prise. L’identification des groupes d’habitation a démarré, la mission du bureau technique a été prolongée pour effectuer un diagnostic similaire sur ces immeubles." Le bailleur social indique également avoir "confié à un bureau de maîtrise d’œuvre la mission d’étudier des solutions techniques plus pérennes pour la résidence Welcom Ozoux."
Dans son communiqué, la SIDR se réserve également le droit d’agir par la suite en recherche de responsabilités.