L’Avocat Général a requis entre 12 et 14 ans de prison à l’encontre de l’ex docteur Jean-Joseph Roche, accusé de plusieurs viols et agressions sexuelles sur quatre de ses anciennes patientes.
Troisième journée d’audience du procès de Jean-Joseph Roche, cet ancien ophtalmologue condamné en 2012 à huit années d’emprisonnement et jugé en appel pour des faits de viols et d’agressions sexuelles sur quatre patientes du cabinet de Mamoudzou, à Mayotte.
Ce matin, l’Avocat général a requis entre douze et quatorze ans de réclusion criminelle à l’encontre du praticien. En première instance, le représentant du Ministère Public avait requis l’acquittement.
L’Avocat général a par ailleurs requis l’acquittement pour l’ex-compagne de Jean-Joseph Roche, qui comparait pour "corruption de mineures".
L’accusé qui encourt une peine de vingt ans de réclusion criminelle réfute les accusations dont il fait l’objet et se dit victime d’un complot. Ce lundi, l’une des anciennes secrétaires médicales et collaboratrices de Jean-Joseph Roche a témoigné à la barre.
Cette femme qui a accablé l’accusé aurait selon ce-dernier organisé un coup monté pour le piéger. Jean-Joseph Roche nie en bloc les viols et les agressions sexuelles pour lesquels il est jugé depuis jeudi. Il clame son innocence et se présente comme la première victime dans cette affaire.
Du côté de la défense, Maître Jacques-Philippe Lammens évoque des "témoins peu crédibles" et indique que son client "s’était mis à dox nombre de personnes à l’hôpital de Mamoudzou en voulant faire régner la discipline".