Le ministre des Outre-Mer a confirmé l’arrêt définitif du RSTA le 31 mai 2013. Pour le PCR, c’est "un coup bas porté contre les salariés" alors que Ratenon "regrette le silence de certains" députés sur ce dossier.
Le dispositif du RSTA prendra définitivement fin le 31 mai 2013. L’information annoncée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en décembre dernier a été confirmée par le ministre des Outre-Mer Victorin Lurel hier à l’Assemblée nationale.
Ce dispositif concernait 40.000 salariés réunionnais. Pour le Parti Communiste Réunionnais, avec la fin du RSTA, ce sont "des milliers de travailleurs réunionnais qui verront leur pouvoir d’achat diminuer".
Le PCR indique que "cet appauvrissement volontaire et organisé des salariés qui perçoivent de bas revenus nous interpelle sur l’état d’esprit qui a guidé à la suppression du RSTA".
Le parti demande "instamment au gouvernement de revoir sa position et à l’instar d’autres élus (es) réunionnais insiste sur la nécessité de prolonger le dispositif RSTA, au moins jusqu’au 31 décembre prochain" pour "permettre l’ouverture d’une concertation avec les organisations professionnelle sur cette question".
Jean-Hugues Ratenon salue "les interventions de la députée Huguette Bello sur ce dossier à l’Assemblée nationale". Il estime par ailleurs qu’un "front commun de nos députés aurait pu (...) donner un résultat plus favorable à la population".
Jean-Hugues Ratenon ajoute qu’à "cause de ce manque d’unité réunionnaise, c’est 40000 personnes laissées sur le bord du chemin et c’est 50 millions d’euros en moins pour notre économie, déjà en grande difficulté". POur lui, la fin du RSTA annonce "vraisemblablement" une fin du bonus COSPAR.
Ainsi, Pour Rezistans’ de Jean-Hugues Ratenon "exige l’extension à tous les salariés du publique et du privé de la prime de vie chère pour un montant de 150 euros par mois ou dans l’attente de solution global et pérenne le maintien de la prime RSTA. Cette prime est de l’unique responsabilité de l’Etat car c’est lui qui est à l’ origine de son application pour les 60 000 salariés déjà bénéficiaires".