Lors de la première journée de son procès aux Assises, l’auteur présumé de la fusillade au Trésor Public s’est expliqué. Fred Lorion parle d’un coup de colère et évoque ses importantes dettes.
Deux ans après avoir ouvert le feu sur plusieurs personnels du Trésor Public au Tampon, Fred Lorion a livré la même version ce mardi aux Assises.
L’homme qui comparait pour tentatives de meurtres et détention d’arme évoque un coup de colère pour justifier son déchaînement de violence et parle des ses dettes qu’il n’arrivait pas à éponger avec ses minimas sociaux.
A la barre, plusieurs témoins de la fusillade ont défilé ce mardi et livré leurs récits. Mais ces versions sont contradictoires. Pour éclaircir le déroulement des événements survenus le 3 mai 2011, un expert balistique a même été sollicité depuis Paris pour donner son analyse.
L’expert s’est exprimé via le système de vidéo-conférence. Dans le box des accusés, Fred Lorion n’a pas vraiment exprimé de regrets ce mardi. Deux ans après les faits, le quadragénaire semble toujours persuadé que l’administration est responsable de ce qu’il qualifie de coup de folie.
Les avocats du tireur présumé, Maître Omarjee et le bâtonnier Georges-André Hoarau tentent de convaincre les jurés que leur client n’a jamais eu l’intention de tuer les employés du Trésor Public.
Suite et fin du procès demain. Fred Lorion encourt la réclusion criminelle à perpétuité.