Au mois de novembre, le nombre global de passagers augmente de 0,4% à l’aéroport de Roland Garros malgré une chute très forte du trafic de transit (-81,8%).
L’aéroport de Roland Garros enregistre une fois de plus une augmentation de sa fréquentation. En novembre, la hausse est de 0,4%. Un bon résultat compte tenu de la drastique chute du trafic de transit (-81,8%).
Le nombre de passagers locaux, commençant ou terminant leur voyage à La Réunion et qui représentent l’essentiel de l’activité de la plate-forme, a en revanche progressé de 1,9%. Cette augmentation est limitée sur la métropole (+0,2%), mais plus significative sur d’autres destinations : +8,9% sur l’île Maurice, +31,5% sur Mayotte, +38,4% sur la Thaïlande et +87,7% sur l’Afrique du Sud. Le recul du trafic se confirme sur Madagascar (–15,2%) et le nombre de passagers sur les Comores baisse (–35,1%).
La liaison entre les deux aéroports réunionnais n’étant plus proposée que dans le sens Pierrefonds – Roland Garros en novembre, la fréquentation de la ligne a reculé de 72,3%.
Sur l’année, le nombre de passagers locaux est toujours à la baisse (–1,4%), même si celle-ci s’atténue au fil des mois. Les lignes entre la métropole et La Réunion restent légèrement déficitaires (–0,2%), alors que la baisse est plus prononcée entre notre île et Madagascar (19,8%) et sur la desserte de Bangkok (–20,3%), qui fait escale à Chennai (1 740 passagers depuis février).
Les autres destinations régionales enregistrent des évolutions positives : +5% sur l’île Maurice, +12,5% sur Mayotte, +20,8% sur l’Afrique du Sud et +4,6% sur les Comores.
La chute de l’activité de transit (–69%) aboutit à une baisse globale du trafic de 3,9% en douze mois. La reprise constatée en cours de second semestre devrait toutefois rapprocher l’activité globale 2013 des deux millions de passagers.
Le tonnage de fret de marchandises reste orienté à la baisse en novembre (4,1%), avec un recul plus limité sur les expéditions (–0,5%), lié à un bon début de saison d’exportation des fruits. Sur un an, le fret embarqué (–8,7%) recule en revanche plus fortement que le tonnage débarqué (– 3,5%).
Les fermetures de lignes et les réorganisations de programme de plusieurs compagnies ont abouti à une diminution de 8,5% du nombre de mouvements d’avions depuis le début de l’année, plus marquée pour les appareils moyens-porteurs (–29,1%).