Le procès devait s’étendre sur trois jours mais l’examen de cette affaire de viol a été plus rapide que prévu. Ce mardi, les quatre dalons jugés pour avoir violé une jeune fille à la sortie d’une discothèque saint-gilloise en janvier 2009 ont été reconnus coupables de leurs actes. La Cour d’Assises de Saint-Denis a condamné trois accusés à 7 ans de prison ferme. Pierre Golbaraja a lui écopé de six ans de prison ferme.
Jugés pour avoir violé une jeune fille le soir du 24 janvier 2009 sur la plage de l’Ermitage (cf Linfo.re : Assises : 4 Panonnais jugés pour viol en réunion), trois jeunes Panonnais ont été reconnus coupables ce mardi et condamnés à purger une peine de 7 ans de prison ferme. Le quatrième protagoniste, Pierre Golbaraja a écopé d’une peine de 6 ans de prison ferme. L’avocat de la partie civile, le bâtonnier Michel Bidois, avait demandé que chaque accusé verse 15 000 euros de dommages et intérêts à sa cliente. Sur ce point, la Cour d’Assises s’est aussi prononcée : la partie civile recevra la somme de 10 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi.
Les quatre accusés qui comparaissaient libres dormiront ce soir au centre de détention de Domenjod. Les avocats de la défense ne feront pas appel à priori. De son côté, l’avocat de la partie civile a parlé d’une "peine juste" et s’est dit satisfait que le statut de victime de sa cliente soit reconnu.
Pour rappel, lors de cette deuxième journée d’audience, l’Avocat Général a requis à l’encontre des quatre accusés des peines bien en deçà des 20 ans de réclusion criminelle prévus pour les faits de viol aggravé :
- 9 ans de prison requis à l’encontre de Nicolas Boyer, considéré comme l’instigateur de ce viol en réunion ;
- 8 ans de prison requis à l’encontre de Cédric Boudini et Pierre Golbaraja, présentés comme les complices de Nicolas Boyer ;
- enfin, 7 ans de prison ont été requis à l’encontre de Pascal Latchoumanin.
Ce matin, les experts psychiatriques mandatés par la Justice ont livré les résultats de leurs analyses et décrit la personnalité des accusés et de leur victime. Les experts ont mis en avant l’immaturité des accusés et l’extrême vulnérabilité de la victime, qui reste aujourd’hui encore très traumatisée par l’agression qu’elle a subie.