La Journée de solidarité a rapporté 2,33 milliards d’euros en 2011 selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), en charge de la gestion de ces fonds.
Créée en 2004 après la canicule de 2003, la Journée de solidarité, initialement prévue au lundi de Pentecôte, est un jour de travail non rémunéré, dont les fonds recueillis servent à financer les prises en charge des personnes âgées et handicapées.
Pour l’année dernière, la CNSA indique avoir réuni 2,33 milliards d’euros, un fonds dont l’utilisation fait toujours débat, selon Le Figaro. Pour autant, les chiffres sont en nette augmentation de 4,2% par rapport à 2010.
Depuis 2008, la Journée de solidarité est organisée "à la carte". Chaque salarié a ainsi le choix de travailler ou non le lundi de Pentecôte, comme c’est le cas ce 28 mai 2012.
Côté recette, la Journée a rapporté plus de 15 milliards d’euros depuis sa création en 2004, selon les chiffres de la CNSA.
Sur les 2,33 milliards collectés auprès des employeurs publics et privés en 2011, quelque 1,4 milliard ont été redistribués en faveur des personnes âgées et 933 millions au bénéfice des personnes handicapées.
Les recettes de la Journée de solidarité "ont par exemple servi à financer des travaux de modernisation ou de reconstruction de maisons de retraite ou d’instituts spécialisés pour personnes handicapées", détaille la CNSA.
Chaque année, l’utilisation de ces recettes fait polémique. Selon le collectif AD-PA, qui regroupe les directeurs de services à domicile et d’établissements pour personnes âgées, près de 2,5 milliards d’euros, dont 500 millions d’euros en 2011, "n’ont pas été dépensés comme prévu". L’association s’inquiète des "suppressions d’emplois" dans les établissements et au niveau des services à domicile.