Les travaux de recherches à l’intérieur de Costa Concordia ont repris jeudi matin mais l’espoir de trouver encore des survivants s’amincit au fur et à mesure que les heures avancent. Les corps de 2 français ont été identifiés parmi les victimes. Mais six jours après le naufrage, une vingtaine de personnes sont toujours portées disparues, parmi lesquelles la fille d’un couple de Sarcelles et son compagnon.
Après avoir glissé de quelques centimètres mercredi, rendant périlleuses les recherches effectuées par les plongeurs, l’épave de Costa Concordia s’est un peu stabilisée et les inspections de son intérieur ont pu reprendre ce matin. Un couple de Sarcelles reste pour l’heure sans nouvelles de leur fille, Mylène et son compagnon qui figurent parmi les disparus.
« Les conditions permettent un degré de sécurité acceptable pour les opérations de secours, qui ont donc repris » très tôt ce matin, a annoncé le porte-parole des pompiers, Luca Cari ce matin. Ce sauveteur a également indiqué : « nous n’avons pas fixé de délai, la situation reste évolutive » dans la recherche d’éventuels survivants qui seraient encore coincés à l’intérieur de l’épave de Concordia.
A ce propos, la tâche est particulièrement difficile pour les plongeurs qui sont obligés de poser des mini-charges explosives sur la coque pour pouvoir pénétrer à l’intérieur de l’épave. Leurs recherches se concentrent principalement sur la partie droite du navire, à la hauteur du pont numéro 4 qui se trouve désormais à 18 mètres de profondeur. Il s’avère en effet que les passagers se regroupaient à ce niveau pour rejoindre les canots de sauvetage le jour où le navire a chaviré.
Le bilan provisoire de ce naufrage fait désormais état de onze morts, dont huit ont été identifiés. Il s’agit notamment de quatre touristes français, un Italien, un Espagnol, et deux membres d’équipage dont l’un péruvien et l’autre hongrois.
Ce matin, la préfecture de la ville de Grosseto, en Toscane annonçait que les corps de deux Français morts durant le naufrage ont été identifiés parmi les victimes. Conjointement, l’ambassade de France à Rome a confirmé que les corps ont été déjà identifiés par leurs familles. BFM TV a indiqué qu’il s’agirait d’un homme et de sa sœur, originaires de Besançon.
Pour leur part, Alain et Brigitte, les parents de Mylène originaire de Sarcelles s’accrochent toujours dans l’espoir de retrouver leur fille. Selon Le Parisien, ils auraient quitté le Val-d’Oise mercredi pour se rendre sur les lieux du naufrage en Italie. « Leur cabine se trouvait du côté non immergé du bateau. On a fait appel à témoin car, sur les 4000 passagers, il y avait plus de 400 Français et certains ont bien dû les croiser. On ne sait pas combien de jours, ils vont rester sur place, deux ou trois jours... on ne sait pas », ont-ils déclaré.