Une nouvelle session d’assises s’est ouverte ce lundi à Saint-Denis. Le premier procès est celui du meurtrier présumé de Ludovic Célestin, accusé d’avoir étranglé son dalon en mars 2010 pour quelques centaines d’euros. Le jeune homme étant mineur au moment des faits, le président de la cour a décidé de juger l’affaire à huit-clos.
Les faits jugés depuis ce lundi par la cour d’assises de Saint-Denis remontent à la nuit du 5 au 6 mars 2010. A l’époque, Ludovic Célestin décède des suites de ses blessures, sous le porche de l’hôtel des impôts à Champfleuri.
Son dalon lui a porté plusieurs coups au visage et a tenté de l’étrangler avec le lacet de son survêtement avant de le laisser sur le trottoir. Les soupçons des enquêteurs se sont rapidement portés sur le jeune homme proche de la victime. Celui-ci a alors avoué avoir frappé son ami avec une pierre, parce qu’il refusait de lui donner la moitié du butin d’un vol qu’ils avaient commis tous les deux. 280 euros en liquide qu’ils auraient dérobé à un Sans domicile fixe assis à un arrêt de bus : un vol crapuleux qui serait à l’origine du drame qui a coûté la vie à Ludovic Célestin.
Comparaissant depuis ce matin pour récidive de vol en réunion et meurtre, le jeune homme encourt jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle, sauf si les jurés retiennent l’exception de minorité, la peine serait alors réduite de moitié. La cour rendra son verdict demain.