Depuis plus de dix jours, le violent incendie qui a ravagé la forêt du Maïdo est au coeur de l’actualité. Alors que les Dash multiplient les largages au-dessus des points les plus sensibles, l’Agence Régionale de Santé - Océan Indien informe les Réunionnais de la pollution de l’air qui résulte de ce feu. Le week-end dernier, des pluies de cendres avaient recouvert les toits des maisons et des voitures autour de la zone du Maïdo. Le taux de poussières dans l’air est redescendu ce matin.
L’incendie qui a dévasté plus de 2800 hectares de végétation au coeur du Parc National des Hauts a eu de terribles conséquences sur la faune et la flore mais également sur la santé de nombreux Réunionnais vivant autour de la zone incendiée.
Hier, le taux de particules de poussière fine en suspension dans l’atmosphère a atteint un niveau très important, au point de dépasser pour la première fois le seuil de recommandation. Si les chiffres sont revenus à la norme ce vendredi, les spécialistes de l’Agence Régionale de Santé Océan-Indien restent en alerte.
La vigilance est redoublée la nuit. Et pour cause, en fin de journée, des vents chargés de fines particules issues de l’incendie descendent de la montagne. Une station installée dans la Hauts de la Chaloupe Saint-Leu permet à l’ARS-OI de mesurer en temps réel le taux de particules dans l’air.
S’il n’y pas de grand danger pour la santé, l’Agence Régionale de Santé recommande aux habitants des Hauts de l’Ouest la plus grande prudence. Les personnes les plus sensibles, en particulier celles qui souffrent de problèmes respiratoires et cardio-vasculaires sont appelées à éviter les activités sportives intenses, à ne pas s’exposer à d’autres produits polluants comme les solvants ou les peintures, ou le tabac.