Le scandale du Mondial en Afrique du Sud refait l’actualité. Ce vendredi débute le procès intenté par Nicolas Anelka au quotidien L’Equipe. A l’origine de ce bras de fer judiciaire : les insultes que le joueur aurait proféré à l’encontre du sélectionneur Raymond Domenech. Aujourd’hui encore, le footballeur nie avoir prononcé de tels propos qui ont fait la Une du journal. La 17ème chambre du Tribunal correctionnel de Paris devra trancher et juger s’il y a eu diffamation.
Pour donner du poids à son action, Nicolas Anleka a sollicité le soutien des autres mutins du Mondial en Afrique du Sud. Thierry Henry, Eric Abidal et Patrice Evra ont ainsi fait des dépositions dans lesquelles ils assurent que leur co-équipier n’a pas insulté Raymond Domenech, à la mi-temps du match France-Mexique.
Cette insulte qui a suscité un tollé et débouché sur l’exclusion de Nicolas Anelka - il a été exclu de l’équipe de France et suspendu 18 matches - est au centre des débats aujourd’hui. Niant totalement ces propos, Nicolas Anelka a poursuivi le journal L’Equipe pour diffamation. La 17ème chambre du Tribunal correctionnel de Paris devra apprécier les arguments du joueur et du média visé par cette plainte.
Selon le site Infosports, Nicolas Anelka demanderait 150 000 euros de dommages et intérêts, pour diffamation publiques à particulier et une publication judiciaire en première page.De son côté, le quotidien L’Equipe estime qu’il n’y a pas eu diffamation dans la mesure où personne n’a nié la véracité de ces paroles dans les heures suivant la publication de l’édition du 19 juin dernier. Le journal se défend en évoquant également le "droit à l’information".