Vendredi, le conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) désormais dirigé par la française Christine Lagarde, a validé le déblocage d’un fond de 3,2 milliards en faveur de l’économie grecque. En contrepartie, Athènes doit s’engager à poursuivre le plan d’austérité et à réduire ses dépenses.
L’économie grecque est toujours sous perfusion. L’an dernier, FMI et l’Europe a validé un plan d’aide de 110 milliards d’euros afin de redresser les finances en déroute de la Grèce. Vendredi, l’institution internationale a annoncé le versement de 3,2 milliards dans le cadre de ce plan.
Christine Lagarde, fraîchement élue à la tête du FMI a commenté cette décision dans un communiqué : "Le programme produit des résultats importants ; par exemple, le déficit budgétaire se réduit, l’économie se rééquilibre et la compétitivité s’améliore progressivement." La nouvelle patronne du FMI a souligné les progrès réalisés par la Grèce, notamment dans le domaine fiscal et a salué la stratégie de privatisation proposée par Athènes. , elle explique que "des défis politiques significatifs doivent encore être relevés".
L’instauration d’une agence indépendante de privatisation aura pour mission de participer à une mise en place transparente de ces réformes, même "si beaucoup de travail reste à accomplir".
Le risque que la crise grecque atteigne l’économie américaine via les marchés monétaires, notamment si les banques européennes étaient exposées directement à la dette.