A la Réunion en 2010, on a dénombré 4 177 interruptions de grossesse (IVG) pour un peu plus de 14 000 naissances. Si le nombre d’IVG pour 1 000 femmes reste stable depuis 2002, on observe cependant une augmentation du nombre des IVG chez les mineures, et des disparités géographiques, les départements d’outre-mer ayant les taux d’IVG les plus élevés.
Les bulletins d’interruption de grossesse (BIG) sont collectés depuis 1976. Ils contiennent de nombreuses informations telles que la date et le département de l’intervention, le statut de l’établissement, la durée de gestation et la date des dernières règles, le caractère volontaire ou thérapeutique de l’interruption, des caractéristiques sociodémographique de la femme.
La DREES est responsable de la collecte et de la saisie de ces bulletins qui sont ensuite exploités par l’INSERM et l’INED. Selon cet organisme, le nombre d’IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans à La Réunion est toujours supérieur à celui de la métropole (21,2 à La Réunion contre 14,7 en métropole, en 2007) : l’écart ne semble d’ailleurs pas diminuer depuis 1990. En 2007, le recours à l’IVG chez les jeunes femmes mineures est de 25 IVG pour 1 000 jeunes femmes mineures (12 IVG pour 1 000 jeunes femmes mineures pour la France entière) [2].
L’article 4 de la loi de 1975 relative à l’IVG oblige à déclarer tous les avortements pratiqués en France. Le médecin pratiquant l’intervention doit remplir un bulletin statistique individuel anonyme contenant des informations sur la femme qui avorte et sur l’intervention.
Le rapport publié par l’Observatoire Régional de Santé de la Réunion présente les résultats de l’analyse des IVG réalisées au cours de l’année 2010 pour lesquelles un BIG a été rempli et transmis à l’ARS-OI. On dénombre 4 177 bulletins correspondant à des IVG en 2010 à la Réunion.
Le nombre d’IVG pour 1 000 femmes en âge de procréer est de 19/1000 à La Réunion en 2010. L’âge moyen des femmes ayant recours à une IVG est de 26,5 ans (médiane à 25 ans) et varie de 12 à 49 ans.
Plus de la moitié des femmes ayant eu recours à une IVG appartient à la classe des 18-29 ans. La part des moins de 15 ans a augmenté depuis 2008. Elle était de 12% en 2010. Environ 12% des mineures ayant eu recours à l’IVG l’an dernier avaient moins de 15 ans. 80% des femmes ayant eu recours à une IVG en 2010 sont nées à La Réunion.
D’autre part, l’ORS note que :
- la part des IVG médicamenteuses est de 51% et est en augmentation depuis 2006.
- la durée moyenne d’aménorrhée lors de la réalisation des IVG est de 8 semaines d’aménorrhée.
- 14% des IVG sont des IVG tardives.
- les trois quarts des IVG sont réalisées en milieu hospitalier.
- l’âge moyen des femmes ayant recours à une IVG est de 26,5 ans.
- 12% sont mineures. 25% des IVG réalisées chez des mineures sont des IVG tardives. 60% des mineures ont recours à des IVG chirurgicales.
- 42% des femmes ont déjà eu recours à une IVG, et cette proportion a augmenté depuis 2006.
L’objectif général de cette exploitation est de fournir des indicateurs « qualitatifs » sur les IVG réalisées à La Réunion en 2010 afin de permettre aux professionnels de santé d’avoir un retour sur leur activité et d’orienter les actions de prévention en matière de contraception et d’IVG.
La DREES est responsable de la collecte et de la saisie de ces bulletins qui sont ensuite exploités par l’INSERM et l’INED. Selon cet organisme, le nombre d’IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans à La Réunion est toujours supérieur à celui de la métropole (21,2 à La Réunion contre 14,7 en métropole, en 2007) : l’écart ne semble d’ailleurs pas diminuer depuis 1990. En 2007, le recours à l’IVG chez les jeunes femmes mineures est de 25 IVG pour 1 000 jeunes femmes mineures (12 IVG pour 1 000 jeunes femmes mineures pour la France entière) [2].
L’article 4 de la loi de 1975 relative à l’IVG oblige à déclarer tous les avortements pratiqués en France. Le médecin pratiquant l’intervention doit remplir un bulletin statistique individuel anonyme contenant des informations sur la femme qui avorte et sur l’intervention.
Le rapport publié par l’Observatoire Régional de Santé de la Réunion présente les résultats de l’analyse des IVG réalisées au cours de l’année 2010 pour lesquelles un BIG a été rempli et transmis à l’ARS-OI. On dénombre 4 177 bulletins correspondant à des IVG en 2010 à la Réunion.
Le nombre d’IVG pour 1 000 femmes en âge de procréer est de 19/1000 à La Réunion en 2010. L’âge moyen des femmes ayant recours à une IVG est de 26,5 ans (médiane à 25 ans) et varie de 12 à 49 ans.
Plus de la moitié des femmes ayant eu recours à une IVG appartient à la classe des 18-29 ans. La part des moins de 15 ans a augmenté depuis 2008. Elle était de 12% en 2010. Environ 12% des mineures ayant eu recours à l’IVG l’an dernier avaient moins de 15 ans. 80% des femmes ayant eu recours à une IVG en 2010 sont nées à La Réunion.
D’autre part, l’ORS note que :
- la part des IVG médicamenteuses est de 51% et est en augmentation depuis 2006.
- la durée moyenne d’aménorrhée lors de la réalisation des IVG est de 8 semaines d’aménorrhée.
- 14% des IVG sont des IVG tardives.
- les trois quarts des IVG sont réalisées en milieu hospitalier.
- l’âge moyen des femmes ayant recours à une IVG est de 26,5 ans.
- 12% sont mineures. 25% des IVG réalisées chez des mineures sont des IVG tardives. 60% des mineures ont recours à des IVG chirurgicales.
- 42% des femmes ont déjà eu recours à une IVG, et cette proportion a augmenté depuis 2006.
L’objectif général de cette exploitation est de fournir des indicateurs « qualitatifs » sur les IVG réalisées à La Réunion en 2010 afin de permettre aux professionnels de santé d’avoir un retour sur leur activité et d’orienter les actions de prévention en matière de contraception et d’IVG.
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