Vendredi 21 janvier, le corps d’une fillette âgée de 7 ans a été retrouvé dans le fond d’un ravin dans le quartier de Manjaka-Mahatsinjosoa, à Ambohidratrimo. L’horreur de la scène a laissé tout le quartier sous le choc : le meurtrier a coupé les membres et arraché les organes de cette petite fille.
Portée disparue depuis près d’une semaine, Mialisoa Viviane Rasoarimalala a été retrouvée sans vie vendredi dernier, aux alentours de 17h00. Découvert au fond d’un ravin, le corps de cette petite fille de 7 ans a été démembré. Selon les premières constatations, l’enfant a été torturé à mort : "l’auteur de cet acte ignoble lui a arraché le cœur, les yeux et la langue. De surcroît, il lui a coupé les deux bras et la jambe droite. Les organes et les membres arrachés demeurent jusqu’ici introuvables" précise Lexpress de Madagascar.
La dépouille de l’enfant est couverte de brûlures, ce qui porte à croire que la victime a été brûlée vive. « De visu, le meurtrier a également abusé d’elle », se désole Jean Marie Rakotovony, son père. Disparue depuis le dimanche 16 janvier, Mialisoa Viviane Rasoarimalalaremonte était allée voir un match de football avec son grand-frère Nantenaina âgé de 16 ans, lorsqu’elle a été enlevée. « Vers 17 heures, son frère l’a cherchée partout, mais elle n’a pas donné signe de vie », rapporte Randriamora, son grand-père.
Pendant six jours, les membres de la famille de l’enfant ont fouillé les parages, aidés par le Fokonolona . Ce n’est qu’au bout de cinq jours de recherches infructueuses, qu’ils ont fini par retrouver la dépouille. « Nous avons déjà sillonné dans tous les sens les abords du ravin, mais nous n’avons découvert le corps que vendredi », indique Gilbert Razafindrakoto, membre du fokonolona.Les gendarmes ont été saisis de l’affaire.
Selon Lexpress de Madagascar, une voisine de l’enfant est soupçonnée d’être impliquée dans le rapt de la fillette. Cette dernière a été interrogée par les forces de l’ordre. « Les premiers soupçons ont immédiatement pesé sur elle car elle avait eu une sérieuse altercation avec ma femme près de la fontaine. Elle avait même proféré des menaces contre elle », explique le père de la petite Mialisoa. Toujours dans le cadre de cette enquête, un homme ayant affirmé avoir vu la fillette "toute épuisée le jour de sa disparition", a été interpellé et déféré au Parquet du tribunal à Anosy vendredi 21 janvier, peu de temps après la découverte du corps de l’enfant. Ce dernier a été placé en détention préventive. La suspecte a, quant à elle, bénéficié d’une mise en liberté provisoire.