L’enquête sur l’affaire du meurtre de la touriste irlandaise Michaela Harte se retrouve dans l’impasse actuellement. Si l’un des principaux suspects est revenu sur ses aveux, un mystère subsiste quant à la carte magnétique qui a servi à ouvrir la chambre de la victime le jour du meurtre. C’est ainsi qu’un autre vigile a été placé en détention pour être entendu. La police soupçonne alors l’existence d’un groupe de voleurs au sein du personnel de l’hôtel.
Après l’arrestation du vigile Dassen Narayanen en début de semaine, c’est au tour de l’un de ses collègues Narain Mungroo d’être placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Cet homme de 39 ans devrait donc être entendu devant la Cour de justice de Rivière-du-Rempart ce jour.
La Major crimes investigation team (MCIT) s’intéresse notamment au mouvement de la carte "Supervisor n°2" utilisé pour ouvrir la chambre 1025 le 10 janvier, deux minutes avant que Michaela Harte n’y entre et y soit tuée. Cette mystérieuse carte a ensuite été retrouvée dans la salle de contrôle du service de sécurité, délestée de toutes ses données, à l’heure où les lieux ont été mis sous scellés par les limiers. Il est à noter que toutes manipulations sur la carte n’auraient pu se faire en dehors de la salle de contrôle. Le dernier à avoir eu accès à la pièce était le vigile Narain Mungroo.
Ainsi, à cette heure, l’enquête semble donc s’enliser, le valet de chambre Avinash Treebhowon ayant indiqué avoir été contraint d’avouer sous la torture et son présumé complice, son supérieur Sandip Moonea, niant catégoriquement les faits. La MCIT attend alors les résultats du teste ADN au niveau de la police scientifique pour statuer sur la responsabilité de ces deux hommes dans l’affaire. Des morceaux de peau ont en effet été retrouvés sous les ongles de la victime.