Il a été prouvé scientifiquement que faire régulièrement de la marche limite les effets de l’âge sur le cerveau.
Dans ce cas, la partie de l’encéphale qui est concernée est l’hippocampe. Ce dernier est lié au contrôle de nos émotions, de notre mémoire et de notre aptitude à nous repérer dans l’espace. Plus on prend de l’âge et plus la taille de l’hippocampe se réduit. Une diminution précoce de l’hippocampe est l’un des premiers symptômes d’Alzheimer. Les personnes qui font une activité physique régulière ont un hippocampe mieux vascularisé et donc beaucoup plus grand.
Les activités physiques permettent ainsi d’accroitre l’hippocampe, même si celui-ci a déjà été amoindri par l’âge. D’après une étude américaine, les personnes faisant de la marche voient leurs hippocampes augmenter d’environ 2% en un an. Un chiffre qui est considérable.
Par contre, il est important de savoir que tous les exercices physiques ne sont pas efficaces dans la lutte contre le vieillissement du cerveau. En effet, seules les activités qualifiées « aérobies », autrement dit celles augmentant l’oxygénation de l’organisme, se valent. Par exemple : la marche, la course ou encore le cyclisme. Les sports ayant pour but de muscler ou d’assouplir n’ont aucune efficacité mais cela ne signifie pas qu’ils sont à prohiber.
Pour conclure, il est très important de réaliser qu’il ne faut pas supposer que ces activités représentent les solutions à la maladie d’Alzheimer. En effet, l’étude qui a mené à prendre conscience des bienfaits des sports aérobies sur l’hippocampe n’a été réalisé que sur un petit panel d’une centaine d’individus. Il n’est pas garanti et prouvé que l’augmentation du volume de l’hippocampe corresponde à l’amélioration des performances cognitives.
Toutefois, grâce à cette enquête, on peut se rendre compte une fois de plus qu’avoir une activité physique régulière ne peut être que bon pour la santé en générale.