Le président de la République Nicolas Sarkozy achève son déplacement en Nouvelle-Calédonie ce dimanche. Après les affrontements qui ont causé 4 morts et 23 blessés sur l’île de Maré en Nouvelle Calédonie, le chef de l’Etat a joué l’apaisement lors de cette visite officielle.
Arrivé vendredi dernier sur l’archipel, Nicolas Sarkozy achève ce dimanche sa visite officielle en Nouvelle-Calédonie. Lors de son discours tenu ce jour, le président de la République a invité les Calédoniens à réfléchir à leur maintien ou non au sein de la France de manière "apaisée".
Le 6 août dernier, l’île de Maré avait été le théâtre d’affrontements meurtriers concernant l’augmentation du prix de billets d’avion sur fond de conflit social (Nouvelle Calédonie : 4 morts et 23 blessés pour des billets d’avion). Quatre jeunes Kanaks avaient été tués par balles lors de ces heurts dramatiques.
Lors de ses trois jours de visite, Nicolas Sarkozy s’est efforcé de désamorcer les tensions sociales et politiques des derniers mois. Evoquant "l’apaisement", "le dialogue des communautés", il a estimé ’urgent" de contenir ces violences alors que des échéances politiques capitales se préparent. En effet, entre 2014 et 2018, les Calédoniens seront amenés à se prononcer lors d’un référendum pour ou contre leur maintien dans la République française. Le chef de l’Etat a affirmé croire au maintien de l’archipel dans la France et a exhorté la droite et les Kanaks indépendantistes à "ne pas attendre 2014 comme une peine mais à s’y préparer".
Evoquant la période de colonisation comme une période de négation de l’identité kanak, le président de la République a ainsi achevé son premier déplacement dans l’archipel, où il avait été élu en 2007 à 62,8%.