L’émotion est vive deux jours après le crash de l’ULM qui s’est produit à l’Etang-Salé et qui a coûté la via à Patrick Iwasuila, le pilote et sa passagère, Hélène Sevin. Patron d’Air évasion, Patrick Iwasuila était également propriétaire de l’hôtel Le Tamarin qui tourne maintenant au ralenti.
Deux jours après le crash de l’ULM qui s’est produit à l’Etang Salé, les proches du pilote qui a perdu la vie n’arrivent toujours pas à croire à l’hypothèse d’une erreur de pilotage. Patron de la société d’Air Evasion, Patrick Iwasuila était également propriétaire d’un hôtel à Saint Pierre, "Le Tamarin".
"On a été choqués et on cherche à savoir ce qui s’est passé, c’était un très bon pilote" explique l’un des proches de Patrick Iwasuila. L’hypothèse d’une erreur de pilotage est difficile à envisager pour ses amis.
Une chose est sûre, l’hôtel Le Tamarin tourne au ralenti depuis le décès de son propriétaires. Les murs de la réception sont recouverts de souvenirs, tous portant sur l’aviation et la passion de ce pilote. Dans le quartier, le décès de cet amoureux d’ULM a marqué ses voisins.
Patrick Iwasuila avait mis en vente son hôtel afin de se consacrer exclusivement à la pratique de l’ULM. "Il volait tous les jours, il était vraiment passionné d’ULM" explique une voisine.
Quant à l’épave de l’ULM, celle-ci a rejoint l’aéroport de Roland Garros pour les besoins de l’enquête.