Trois cadres du sous-traitant automobile EAK à Valentigney (Doubs), ont pu quitter tôt jeudi matin le site où ils étaient retenus, a-t-on appris auprès des délegués syndicaux FO et CGT.
BESANÇON (AFP) - Trois cadres du sous-traitant automobile EAK à Valentigney (Doubs), ont pu quitter tôt jeudi matin le site où ils étaient retenus, a-t-on appris auprès des délegués syndicaux FO et CGT.
Ils y étaient retenus depuis mardi soir par des salariés qui exigeaient des compensations à la fermeture du site annoncée pour 2011.
Les deux syndicats réclament 30.000 euros de prime de fermeture et 10.000 euros "pour la perte de salaire des mois chômés depuis 2008".
Le directeur du site, le directeur des ressources humaines et le responsable de la fabrication étaient retenus sur le site, libres de leur mouvement mais empêchés de quitter le site.
La préfecture avait indiqué mardi soir à l’AFP qu’il n’y a "pas de situation de séquestration établie" ajoutant qu’elle avait entamé une mediation.
Une table ronde avec des représentants de l’Etat la direction de Faurecia est prévu vendredi aprs-midi.
Dans un communiqué, Pierre Moscivici, député PS du Doubs et Martial Bourquin, sénateur ont jugé "indispensable que la majorité des femmes qui travaillent dans cette entreprise, souvent âgées de plus de cinquante ans, soient reprises par PSA ou les équipementiers du Pays de Montbéliard".
L’usine qui emploie quelque 90 salariés fabrique des airbag et des ceintures de sécurité.
Le sous-traitant automobile qui appartient aux groupes Faurecia et Autoliv travaille principalement pour PSA Peugeot Citroën dont la principale usine est située à proximité, à Sochaux (Doubs).
En 2006, un premier plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) avait entraîné le départ de 84 personnes.