Pour la première fois cette année, les Américains sont plus nombreux à approuver la politique de Barack Obama qu’à la désapprouver, selon un sondage publié mercredi qui montre toutefois que l’opinion publique doute de la capacité du président à en finir avec la crise.
WASHINGTON (AFP) - Pour la première fois cette année, les Américains sont plus nombreux à approuver la politique de Barack Obama qu’à la désapprouver, selon un sondage publié mercredi qui montre toutefois que l’opinion publique doute de la capacité du président à en finir avec la crise.
Quelque 48% d’Américains approuvent la politique menée par M. Obama, contre 43% qui la désapprouvent, selon cette enquête réalisée par l’université Quinnipiac auprès de 1.914 électeurs du 19 au 24 mai. Le sondage a une marge d’erreur de plus ou moins 2,2 points.
Une précédente enquête de Quinnipiac, réalisée au mois de mars, montrait que M. Obama jouissait de 45% d’opinions favorables, contre 46% d’opinions défavorables.
Dans l’enquête publiée mercredi, une écrasante majorité d’Américains (74%) jugent que la crise économique est toujours d’actualité. Seuls 21% pensent le contraire. Et la moitié des sondés (50%) approuve la politique économique de Barack Obama, contre 44% qui la désapprouvent.
"Cela fait quelque temps maintenant" que la cote du président Obama "végète juste en-deçà de la moitié d’opinions favorables. La question est de savoir si (les résultats publiés mercredi) montrent un début de tendance à la hausse ou si c’est une embellie passagère", a commenté dans un communiqué le directeur adjoint de l’institut de sondage de l’université Quinnipiac, Peter Brown.
La barrière des 50% d’opinions favorables constitue la limite psychologique traditionnelle au-dessus de laquelle les présidents américains sont tenus de se maintenir pour espérer rallier le soutien du Congrès à leur politique.
Mais la Maison Blanche et les démocrates peuvent aussi trouver des raisons d’ésperer dans l’enquête de Quinnipiac.
Quelque 42% des sondés ont dit qu’ils donneraient leur voix à un candidat démocrate plutôt qu’à un républicain lors des élections législatives de mi-mandat au mois de novembre, contre 36% qui comptent faire le contraire.