Ce matin, l’AGS a procédé au versement d’une aide relative à un mois de salaire aux anciens salariés de l’Arast n’ayant pas signé la CRP (Convention de Reclassement Personnalisée). Dans le même temps, les élus sont réunis en commission permanente pour l’attribution d’une prime de 1000 euros.
La situation se débloque lentement en ce qui concerne les anciens salariés de l’Arast qui occupent le Palais de la Source depuis près de deux semaines.
Après des semaines passées sans aucun versement, les premières aides ont été versées ce matin aux ex-salariés sous forme de "chèque" permettant le retrait d’argent liquide directement au Trésor Public.
En effet, l’ AGS (Association de Garantie des Salaires) a accepté de faire un "geste social" via le versement l’équivalent d’un mois de préavis. Mais au final, c’est une aide alimentaire qui a été attribuée aux ex-salariés de l’Arast, venus en masse ce matin au Palais de la Source.
A noter : seuls les anciens salariés n’ayant pas signé la CRP (Convention de Reclassement Personnalisée) toucheront l’aide de l’AGS.
Par ailleurs, une action de solidarité a été mise en place cet après midi sur la Place des Droits de l’Homme. Les ex-salariés se sont littéralement enchaînés à même le sol, les uns aux autres. Cinq d’entre eux poursuivent leur grève de la faim.
Malgré l’enveloppe de l’AGS d’un montant global de 626 000 euros directement versée sous forme de "chèques", les anciens salariés ont orchestré cette manifestation symbolique afin de souligner l’urgence de leur situation et d’interpeller l’opinion publique.
Ce matin, les élus du conseil général sont également réunis en Commission Permanente afin d’attribuer l’aide d’urgence d’un montant de 1000 euros promise par Nassimah Dindar il y a plus d’une semaine.
A l’unanimité, les élus du Département ont voté pour le versement de cette aide. Elle sera reversée très prochainement à tous ceux qui gagnaient moins de 2500 euros net par mois.