Suite à une convocation émise par la Gendarmerie, le parlementaire et ancien porte-parole du TIM, Raharinaivo Andrianantoandro qui s’est présenté à la brigade de la Gendarmerie a été mis en détention provisoire.
Hier dans l’après-midi, cet ancien député d’Ambohidratrimo a tout de suite été auditionné au Parquet du Tribunal Anosy par le Doyen des juges d’instruction.
Il a dû attendre jusqu’à près de 2h dans un des couloirs bâtiment avant d’être reçu par l’homme de loi. Juste 15 minutes après son entrevue avec le juge, il a été directement placé sous mandat de dépôt à Antanimora en attendant son procès fixé pour le 29 septembre.
Ce membre du bureau politique du TIM est accusé de "trouble de l’ordre public, d’association de malfaiteurs et de destruction des biens ainsi que d’organisation d’une manifestation non autorisée", des inculpations jugées purement politique par le concerné.
Quoiqu’il en soit, Raharinaivo Andrianantoandro est le deuxième à être interpelé pour les échauffourées de la semaine dernière après la sénatrice Eliane Naika.
Les noms de Tabera Randriamanantsoa et Ambroise Ravonison ont aussi été cités hier mais ces derniers ne s’étaient pas présentés à Fiadanana. D’après le premier, aucune lettre de convocation n’a été émise pour lui.
« On m’a convoqué par l’intermédiaire de Raharinaivo Andrianantoandro. J’ai décidé pour cette raison de ne pas aller à Fiadanana », explique ce membre de la mouvance Zafy.
Etrange manière de célébrer la Journée Internationale de la Démocratie que cette incarcération d’un opposant au régime pour la HAT qui se dit contre le totalitarisme !