La crise politique à Madagascar suscite l’attention de la communauté internationale. Les États-Unis intègrent la médiation internationale dans le cadre de la recherche de solution à la crise et ainsi, ils participeront à la rencontre du 06 octobre prochain avec l’équipe du Groupe international de Contact.
Hier, l’ambassadeur américain, Niels Marquardt, a donné des explications sur cette décision, spécifiant que le gouvernement américain se sent impliqué dans la résolution de la crise politique à Madagascar.
Le diplomate américain n’a pas manqué de préciser la position des États-Unis qui est à l’application des accords de Maputo en respectant le processus inclusif et consensuel pour la transition.
Le diplomate assistera donc à la réunion avec les médiateurs du GIC dans la capitale malgache tout en apportant de l’appui envers le processus de Maputo qui, pour lui, est la seule solution à la crise.
Par ailleurs, les instances internationales ont rejoint la position des américains. Le secrétaire général adjoint des Nations unies, Hailé Menkerios, a effectué une rencontre avec l’homme fort de la transition, Andry Rajoelina à New-York lors de laquelle le SG a rappelé au dernier la nécessité de respecter les accords de Maputo, tout en rejetant le deuxième gouvernement de Monja Roindefo comme étant consensuel.
Devant le fait, le conseiller spécial de Rajoelina et membre de la HAT, Norbert Ratsirahonana, a pris la défense de la transition précisant que "le régime n’est pas contre le processus de Maputo", sans manquer d’interpeller la mouvance Ravalomanana qui fait le blocage en remettant en cause la présidence de la transition.