Les membres de l’alliance de la société civile, signataire des accords de Maputo, ont fait part leur préoccupation sur le fait que le président de la transition puisse se présenter à la prochaine élection présidentielle à Madagascar.
Pour eux, l’enjeu de la mise en place de la transition est d’éviter à tout prix le déclenchement d’un cycle de crise dans le pays .
Il serait donc d’une importance capitale de prendre des mesures pour que les résultats issus des élections à venir ne soient pas de nouveau remis en question.
En effet, la société civile incite les médiateurs internationaux à porter une réflexion sur le cas de la présidence de la transition.
Les membres de cette organisation ont exigé l’application de l’article 25 de la charte de l’Union Africaine qui stipule que « les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur pays ».
De plus, l’alliance des société civiles a lancé un appel à l’endroit de la communauté internationale pour que cette dernière ne tienne compte que des documents écrits. Il faut éviter ainsi les non-dits considérés comme sources de malentendus et de conflits d’interprétation.
Il faut souligner que l’alliance de la société regroupe les différents organisations comme le CCOC, l’Accès Zon’olombelona, le PFNOSCM, ou encore le Serema.