L’insécurité est plus que jamais présente sur les routes nationales malgaches et le phénomène tend à se généraliser. En effet, un mini-bus s’est fait attaqué sur l’axe Antananarivo-Toamasina la semaine dernière et un autre sur la route d’Antsohihy. Cette deuxième attaque a été meurtrière car trois passagers ont péri après avoir reçu des coups de couteaux.
D’après Claude Randriamarolahy, représentant des transporteurs au sein du comité ad hoc mis en place pour assurer la lutte contre l’insécurité sur les routes nationales, l’installation des aires de repos sur les routes nationales ne sont pas encore effectives en ce moment faute de moyens financiers.
« La mise en place de ces aires nécessite un budget spécial, ne serait-ce que pour indemniser les éléments des forces de l’ordre. Une réunion devrait ainsi avoir lieu avec l’Autorité de Transport Terrestre (ATT) », explique ce dernier.
Pourtant, les attaques se font de plus en plus fréquentes et atteignent même les axes connus comme étant calmes auparavant à l’instar de ce qui s’était passé au niveau de Brickaville.
Les transporteurs devront donc faire avec, en attendant que les mesures soient effectives.