Les Etats unis sont en passe de prôner le retour vers nucléaire. Deux sénateurs présentent au Sénat un projet de loi visant à doubler la production d’énergie nucléaire des Etats-Unis sur 20 ans, en plein débat au Congrès sur la réduction des gaz à effet de serre.
Le sénateur républicain Lamar Alexander et le démocrate Jim Webb posent le débat en des termes très clairs : « le but de ce projet de loi est d’essayer de créer un avenir énergétique pour les Etats-Unis, notamment en doublant la production d’énergie nucléaire dans les 20 prochaines années". Pour autant, ils ne soutiennent pas le projet de loi sur le climat au Sénat sous sa forme actuelle. Les deux sénateurs sont des anciens secrétaires d’Etat. Alexander était secrétaire à l’éducation dans le gouvernement de G.W Bush de 1991 à 1993 et Webb, secrétaire à la Marine dans le gouvernement Reagan de 19, et ancien secrétaire adjoint à la Défense. C’est un vétéran du Vietnam.
Le plan des sénateurs coûterait 20 milliards de dollars sur 10 ans et tirerait les leçons du projet Manhattan, en référence au projet scientifique qui a mené les Etats-Unis à l’acquisition de la bombe atomique à la fin de la Seconde guerre mondiale, et qui a coûté l’équivalent aujourd’hui de 34 milliards de dollars. Le projet de loi créerait notamment cinq "mini projets Manhattan" pour développer la recherche dans les domaines suivants : séquestration géologique du dioxyde de carbone, biocarburants, batteries électriques, énergie solaire, réacteurs nucléaires de 4e génération et retraitement des combustibles utilisés. Les cinq projets de recherche coûteraient un total de 750 millions de dollars par an pendant 10 ans.
Le projet de loi comprend également 100 millions de dollars par an pendant 10 ans dans l’éducation et la formation d’ingénieurs nucléaires, et autres travailleurs qualifiés.Le choix de l’augmentation des capacités nucléaires américaines est pour les deux sénateurs un préalable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le nucléaire fournit déjà 20% des besoins en électricité des Etats-Unis. Après avoir été boudée pendant 30 ans à la suite d’un grave accident à la Centrale de Three Mile Island en Pennsylvanie (est) en 1979, le cœur d’un réacteur ayant en partie fondu, cette source d’énergie pourrait connaître un renouveau.
Ce regain d’intérêt est suscité par l’accélération du réchauffement climatique attribué aux émissions de CO2 dont les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial après la Chine, ainsi qu’à l’explosion l’an dernier des prix du pétrole.
Le sénateur républicain Lamar Alexander et le démocrate Jim Webb posent le débat en des termes très clairs : « le but de ce projet de loi est d’essayer de créer un avenir énergétique pour les Etats-Unis, notamment en doublant la production d’énergie nucléaire dans les 20 prochaines années". Pour autant, ils ne soutiennent pas le projet de loi sur le climat au Sénat sous sa forme actuelle. Les deux sénateurs sont des anciens secrétaires d’Etat. Alexander était secrétaire à l’éducation dans le gouvernement de G.W Bush de 1991 à 1993 et Webb, secrétaire à la Marine dans le gouvernement Reagan de 19, et ancien secrétaire adjoint à la Défense. C’est un vétéran du Vietnam.
Le plan des sénateurs coûterait 20 milliards de dollars sur 10 ans et tirerait les leçons du projet Manhattan, en référence au projet scientifique qui a mené les Etats-Unis à l’acquisition de la bombe atomique à la fin de la Seconde guerre mondiale, et qui a coûté l’équivalent aujourd’hui de 34 milliards de dollars. Le projet de loi créerait notamment cinq "mini projets Manhattan" pour développer la recherche dans les domaines suivants : séquestration géologique du dioxyde de carbone, biocarburants, batteries électriques, énergie solaire, réacteurs nucléaires de 4e génération et retraitement des combustibles utilisés. Les cinq projets de recherche coûteraient un total de 750 millions de dollars par an pendant 10 ans.
Le projet de loi comprend également 100 millions de dollars par an pendant 10 ans dans l’éducation et la formation d’ingénieurs nucléaires, et autres travailleurs qualifiés.Le choix de l’augmentation des capacités nucléaires américaines est pour les deux sénateurs un préalable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le nucléaire fournit déjà 20% des besoins en électricité des Etats-Unis. Après avoir été boudée pendant 30 ans à la suite d’un grave accident à la Centrale de Three Mile Island en Pennsylvanie (est) en 1979, le cœur d’un réacteur ayant en partie fondu, cette source d’énergie pourrait connaître un renouveau.
Ce regain d’intérêt est suscité par l’accélération du réchauffement climatique attribué aux émissions de CO2 dont les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial après la Chine, ainsi qu’à l’explosion l’an dernier des prix du pétrole.